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CFA-CFPPA de Caulnes (Côtes-d’Armor) « Les élèves accompagnent des projets de commercialisation en circuits courts »

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Depuis 2019, les stagiaires en BPREA au CFA-CFPPA de Caulnes (Côtes-d’Armor) ont accompagné cinq projets de commercialisation en circuits courts sur le territoire. « Initialement, la demande est venue d’un agriculteur ayant un projet de commercialisation de viande bovine en caissette, indique Stéphanie Prat, coordinatrice de la formation. Les élèves ont réalisé une étude de marché, analysé les débouchés, fixé des coûts et établi la stratégie de communication. »

Cette année, ils sont un petit groupe à avoir suivi le projet de diversification de Stéphane Courtel, ancien élève de l’établissement et éleveur laitier installé depuis cinq ans en Ille-et-Vilaine. L’agriculteur a pu travailler sur différentes hypothèses de transformation et de commercialisation de son lait. « Les élèves ont chiffré les trois débouchés que j’envisageais et les investissements nécessaires, explique le producteur. L’étude m’a été restituée un mois plus tard. »

Prise
de conscience

Un partenariat gagnant-gagnant pour les élèves et les producteurs. « Les jeunes m’ont apporté de nouvelles idées, notamment sur les aspects de communication, témoigne Anne-Sophie Raoult, dont le projet de commercialisation de pommes de terre en circuits courts a été accompagné par ces derniers en 2021. Ils m’ont mâché le travail alors que je n’avais pas forcément le temps et ils m’ont permis de me poser plus rapidement certaines questions sur mon projet de vente directe. » « En travaillant sur ces projets, les élèves avancent également sur le leur, souligne Stéphanie Prat. Ce module leur permet aussi de prendre conscience qu’un dossier de commercialisation ne se fait pas en un claquement de doigt. »

En témoignent Camille et Delphine, étudiantes en BPREA qui souhaiteraient développer un atelier caprin-lait avec transformation. « Avant, j’idéalisais beaucoup la vente en circuits courts, explique Camille. Avec cette formation, je me rends compte qu’il faut bien connaître son territoire avant de se lancer. » « Livrer, vendre, ça prend du temps, complète Delphine. C’est autant en moins sur sa ferme. On y est préparé. »

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